La plagiocéphalie impacte le développement moteur de l’enfant.

La plagiocéphalie (en grec « tête plate ») correspond à une déformation du crâne, signe clinique fréquent chez le nourrisson et dont l’origine peut être un torticolis non soigné. Dans un article paru au mois de mai dans le Journal of Paediatrics and Child Health, des chercheurs australiens ont tenté de démontrer l’impact qu’avait un antécédent de plagiocéphalie positionnelle sur le développement moteur de l’enfant.

Pour ce faire, ils ont évalué 52 enfants de 3 à 5 ans ayant des antécédents de plagiocéphalie, avec 52 enfants du même âge et avec les mêmes caractéristiques physiques sans antécédents de ce type. Les éléments analysés étaient la posture statique, la flexibilité musculaire et l’équilibre.

Les résultats trouvés sont éloquents : les enfants ayant des antécédents de plagiocéphalie positionnelle ont montré une différence significative dans la manière de positionner leur tête, la rigidité musculaire et la qualité de l’équilibre avec les enfants sans antécédents.

Cette étude met en évidence l’importance d’assurer non pas un traitement uniquement symptomatique de la plagiocéphalie, mais bien étiologique en identifiant les facteurs responsables de celle-ci : une rétraction musculaire du SCOM, traitable chirurgicalement ou en kinésithérapie, ou un torticolis traitable par un protocole ostéopathique.

Source : Repercussions of plagiocephaly on posture, muscle flexibility and balance in children aged 3-5 years old.

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