Pourquoi certains mots soulagent… et d’autres aggravent la douleur ?
Dans ma pratique quotidienne d’ostéopathe spécialisé dans la prise en charge de la douleur, une chose est devenue évidente avec le temps : ce que l’on fait compte, mais ce que l’on dit – et comment on le dit – compte tout autant.
C’est précisément autour de cette idée qu’est née la formation « Les mots qui soignent », que j’ai eu le plaisir d’animer via le CFPCO avec mon ami et collègue Jérémy Lejeune.

Une formation consacrée à un enjeu central, souvent sous-estimé : l’impact de la communication thérapeutique sur l’expérience douloureuse des patient·e·
Douleur chronique : quand le corps et le contexte dialoguent
La douleur chronique n’est pas qu’une affaire de tissus, de posture ou d’imagerie médicale. Les données issues des neurosciences, de la psychologie et de la clinique convergent aujourd’hui vers un constat clair :
👉 la douleur est une expérience influencée par le contexte, les attentes, les croyances et la relation de soin.
Un mot mal choisi peut renforcer l’inquiétude, l’hypervigilance ou la peur du mouvement.
À l’inverse, une formulation ajustée peut redonner du contrôle, du sens et de la confiance, sans jamais minimiser la réalité des symptômes.
« Les mots qui soignent » : de quoi parle-t-on concrètement ?
Cette formation ne propose ni recettes magiques, ni discours positiviste simpliste.
Elle s’appuie sur des données solides autour des effets placebo et nocebo, de la relation thérapeutique et de l’alliance de soin.
On y explore notamment :
- comment certaines explications médicales peuvent entretenir la douleur sans le vouloir,
- pourquoi rassurer n’est pas « mentir », mais recontextualiser,
- comment favoriser l’adhésion, l’engagement et l’autonomisation du patient,
- et surtout, comment adapter son discours à chaque singularité.
Ce que cela change dans mes consultations
Depuis plusieurs années, ces apports ont profondément transformé ma manière de consulter.
Pas en parlant plus, mais en parlant mieux.
Concrètement, cela signifie :
- prendre le temps d’explorer le récit du patient,
- expliquer les mécanismes de la douleur avec des mots compréhensibles,
- éviter les formulations alarmistes ou figées,
- co-construire des objectifs réalistes et progressifs.
L’objectif n’est pas seulement de soulager, mais de redonner des marges de manœuvre.
Et pour vous, en tant que patient·e ?
Si vous souffrez de douleurs persistantes, il est normal de chercher des réponses.
Mon approche vise à vous proposer un cadre de soin :
- sérieux et fondé sur les connaissances actuelles,
- respectueux de votre vécu,
- et orienté vers l’autonomie plutôt que la dépendance aux soins.
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