Le torticolis (du latin « cou tordu« ) est un syndrome douloureux de la zone cervicale, se traduisant par une position spécifique de la tête dite antalgique (en latéro-flexion). Il est l’équivalent du lumbago pour le rachis cervical. Il existe plusieurs types de torticolis, et donc plusieurs étiologies :
- Torticolis congénital : Présent chez le nourrisson (voir l’article sur la plagiocéphalie).
- Torticolis infectieux : Dû à une réaction à un agent microbien, il fait l’objet d’une prise en charge médicamenteuse. Il sera associé le plus souvent à une fièvre.
- Torticolis positionnel : Du en général à une mauvaise position de sommeil, c’est celui que l’on observe au réveil le matin. Il est fréquent chez l’adolescent.
- Torticolis micro-traumatique : Il est du à un « faux-mouvement » (rotation brusque de tête), et est immédiatement symptomatique. Le patient entend parfois un craquement articulaire au moment du déclenchement de la douleur.
Seuls les torticolis d’origine mécanique pourront, bien entendu, être traités en ostéopathie. L’objectif sera dans un premier temps d’identifier la zone responsable de la contraction musculaire. C’est souvent l’une des articulations de la zone cervico-dorsale qui est en cause, notamment pour le torticolis positionnel. La contraction musculaire douloureuse sera alors une réaction réflexe su système neuro-musculaire pour assurer la protection articulaire, et la douleur associée aura pour conséquence la flexion de tête observée.
Une fois identifiées les zones responsables du syndrome douloureux, l’ostéopathe pourra dans un premier temps restaurer la mobilité articulaire physiologique des éléments concernés, puis utiliser des techniques de décontraction musculaire afin de faciliter la récupération.